Plutôt cachées, et même corsetées, les poitrines se libèrent jusqu’à se passer de soutien-gorge. On y pense, on se questionne alors pourquoi ne pas passer le cap ?
Le tant désiré soutien-gorge
C’est l’un des moments tant attendu de la puberté, voir son corps évoluer, les seins pousser et l’envie d’aller acheter son premier soutien-gorge. L’envie surtout, car pas sûr que cela soit un réel besoin. Mais à cette époque pas question d’être la dernière à en porter, qui plus est dans les vestiaires de sport. Certaines en font même une arme de séduction parfaite. Voilà ce qui motive vraiment l’achat du premier soutien-gorge.
Quelques années plus tard, une poitrine pas forcément plus généreuse, des tas de soutiens-gorge inconfortables ou à la mauvaise taille et plus probablement une plus grande confiance en soi, on se demande pourquoi en porter ou pourquoi en porter tous les jours ?
La différence entre le No-Bra et le Slow-Bra
Le no-bra est le fait de ne porter aucun soutien-gorge alors que le slow-bra consiste à utiliser des brassières légères, ou des soutiens-gorge sans armature. Le slow-bra peut être une première étape vers la redécouverte de son corps. Car oui, retirer son soutien-gorge porté pendant des années par éducation et habitude n’est pas toujours facile. On se sent nue, on n’ose pas sortir, on a peur que les seins tombent, que les tétons pointent et que les gens le voient. Beaucoup de freins que nous nous imposons en général toute seule.
Sans risque pour la poitrine
Aucune étude publiée mais de nombreuses recherches montrent que porter un soutien-gorge affaiblit les muscles tenseurs naturels de la poitrine. Dégrafer son soutien-gorge c’est laisser sa poitrine libre et le corps faire son travail naturel de maintien. Bien sûr personne n’est obligé de rien et si votre bonnet E préfère être enveloppé c’est votre choix. Sachez juste qu’un soutien-gorge mal adapté qui comprime la poitrine empêche une bonne circulation de la lymphe et entraîne une mauvaise évacuation des toxines.
Un regard sur son corps
Les mœurs changent et sortir en mode no-bra relève de moins en moins de l’exploit. Personne ne vous scrute dans la rue et personne ne vous fera de remarques parce qu’un téton se devine sous votre t-shirt. Si c’est le cas, c’est cette personne qui a un problème et non pas vous. Sinon, vous pouvez toujours utiliser des cache-tétons, de petits pads de silicone à coller sur ses seins en toute discrétion. Mais rappelez-vous que le topless à la plage dans les années 60 était tout à fait accepté, vu même comme une libération de la femme, alors pourquoi ne pas continuer ? Si vos boobies désirent respirer, sentez-vous libre d’essayer. Portez sur vous-même le regard que vous méritez, celui de la bienveillance.
Le No-Bra, un choix personnel
Loin du mouvement FreeTheNipple (“Libère le téton”) qui proteste contre la censure des seins sur les réseaux sociaux, le no-bra est un acte pour soi-même, un acte pour se sentir bien. En effet, il provoque souvent un sentiment libérateur lors des première fois et est en général vite adopté. Porter de la lingerie ne devient pas interdit, le tout est une question d’envie, de ressenti ou de choix. Faire le choix de se passer de soutien-gorge, c’est partir à la redécouverte de son corps. Accepter ses seins tels qu’ils sont, peu importe la taille et la forme, car l’important c’est d’être à l’aise tout simplement.
Photo ©Cottonbro